Garder le cap

Chaque édition d’Une époque formidable (UEF) porte une vocation particulière. Certains opus s’inscrivent dans un moment singulier – comme lors de la pandémie Covid-19. Que dire de cette 11ème séquence, celle d’une actualité rarement aussi illisible et imprévisible ? 

L’instauration d’un régime inédit outre-Atlantique rebat les cartes géopolitiques, économiques, commerciales, écologiques, militaires, démocratiques, dans des proportions que personne ne pouvait prédire avant l’investiture de Donald Trump et que personne ne peut anticiper d’ici la tenue de notre événement (12 et 13 octobre prochains). Ce contexte d’invisibilité dicte à notre programmation agilité et adaptabilité, mais aussi d’aborder un fond et une forme qui fortifient la capacité de cerner, la faculté critique et l’autonomie de faire des spectateurs. A cette fin, être à la fois dans et autour, au cœur et en dehors de l’actualité, c’est-à-dire explorer avec hauteur et nuance, avec distance et raison, avec recul et engagement, ce qui s’apparente à un véritable défi de civilisation – ou plutôt de décivilisation. Défi qui s’imbrique dans ceux suggérés par la situation politique domestique, les mutations technologiques, les possibilités scientifiques, les transformations sociétales, ou encore le dépérissement environnemental.

Guerre, réel, entreprise, Holocauste, Amérique, justice, liberté, intelligence artificielle, énergie, franc-maçonnerie, démocratie, spiritualité… voilà les thèmes dont s’empareront les vingt-cinq scientifiques, militaires, sociologues, philosophes, politistes, journalistes, patrons, économistes, écrivains invités à débattre. Tous de précieux « éclaireurs », autant de leur discipline que de notre…. formidable époque.

Comprendre le monde pour saisir avec responsabilité les épreuves, les menaces, les opportunités qu’il soulève : voilà la raison d’être d’UEF, à laquelle le contexte que nous traversons affecte donc un sens tout particulier. Plus que jamais, il s’agit d’être en première ligne, sur le front, et de garder le cap. C’est à nourrir et à partager avec vous cette raison d’être que les débats s’emploieront le dimanche 12 octobre après-midi à l’Opéra de Lyon et le lundi 13 octobre toute la journée, aux Célestins, Théâtre de Lyon


Denis Lafay – Conseiller éditorial de La Tribune

Garder le cap

Chaque édition d’Une époque formidable (UEF) porte une vocation particulière. Certains opus s’inscrivent dans un moment singulier – comme lors de la pandémie Covid-19. Que dire de cette 11ème séquence, celle d’une actualité rarement aussi illisible et imprévisible ? 

L’instauration d’un régime inédit outre-Atlantique rebat les cartes géopolitiques, économiques, commerciales, écologiques, militaires, démocratiques, dans des proportions que personne ne pouvait prédire avant l’investiture de Donald Trump et que personne ne peut anticiper d’ici la tenue de notre événement (12 et 13 octobre prochains). Ce contexte d’invisibilité dicte à notre programmation agilité et adaptabilité, mais aussi d’aborder un fond et une forme qui fortifient la capacité de cerner, la faculté critique et l’autonomie de faire des spectateurs. A cette fin, être à la fois dans et autour, au cœur et en dehors de l’actualité, c’est-à-dire explorer avec hauteur et nuance, avec distance et raison, avec recul et engagement, ce qui s’apparente à un véritable défi de civilisation – ou plutôt de décivilisation. Défi qui s’imbrique dans ceux suggérés par la situation politique domestique, les mutations technologiques, les possibilités scientifiques, les transformations sociétales, ou encore le dépérissement environnemental.

Guerre, réel, entreprise, Holocauste, Amérique, justice, liberté, intelligence artificielle, énergie, franc-maçonnerie, démocratie, spiritualité… voilà les thèmes dont s’empareront les vingt-cinq scientifiques, militaires, sociologues, philosophes, politistes, journalistes, patrons, économistes, écrivains invités à débattre. Tous de précieux « éclaireurs », autant de leur discipline que de notre…. formidable époque.

Comprendre le monde pour saisir avec responsabilité les épreuves, les menaces, les opportunités qu’il soulève : voilà la raison d’être d’UEF, à laquelle le contexte que nous traversons affecte donc un sens tout particulier. Plus que jamais, il s’agit d’être en première ligne, sur le front, et de garder le cap. C’est à nourrir et à partager avec vous cette raison d’être que les débats s’emploieront le dimanche 12 octobre après-midi à l’Opéra de Lyon et le lundi 13 octobre toute la journée, au Théâtre des Célestins de Lyon


Denis Lafay – Conseiller éditorial de La Tribune

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Programme & Intervenants

Expert, auteur, consultant sur la politique américaine et les relations transatlantiques et experte associée à l'Institut Montaigne

Neuropsychiatre

Jeune ambassadrice de la Mémoire

Professeur de sociologie Membre de l'Académie des Technologies Membre de l'Académie nationale de Médecine

Journaliste, auteure et réalisatrice de documentaire franco-allemande

Avocat au barreau de Paris

Romancier

Avocate

Directeur du Pôle Idées - Société de La Tribune

Ecrivain et philosophe

Directeur de recherche au CEA et producteur de "La conversation scientifique" sur France Culture © Virginie Bonnefon

Président de Bayard Presse

Ancien chef d’état-major des armées, Grand Chancelier de la Légion d'Honneur

Directeur de l'Institut Mutualiste pour l'Environnement et la Solidarité de Crédit Mutuel Alliance, ex-secrétaire général de la CFDT

Directrice des rédactions de La Tribune

Magistrate / Secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) / Autrice

Avocate au barreau de Paris

Grand maître du GODF

Économiste (Université Dauphine - PSL)

Présidente-directrice générale de Radio France

Président de l'ADEME

Professeur de science politique / Membre du comité de rédaction du journal Le 1

2025 marque la commémoration du 80e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis. Alors que la mémoire physique de cet indicible moment de l’Histoire contemporaine s’épuise au fur et à mesure que disparaissent les rescapés, la question de l’avenir et du devenir de cette mémoire est plus que jamais soulevée. Plus que jamais signifiant que l’Holocauste sollicite les réalités de notre époque, en France et en Europe, au Proche-Orient et aux Etats-Unis, frontalement ou symboliquement : antisémitisme, haine raciste, communautarisation des groupes sociaux, antagonisation et instrumentalisation politiques, polarisation religieuse, hystérisation du dialogue public, délitement des démocraties semblent progresser inexorablement. A partir des camps de la mort, la mémoire permet d’enseigner infiniment et universellement sur les facultés d’humanité et d’inhumanité “actuelles” de l’Homme. Comment l’assurer de demeurer vivante pour continuer son œuvre morale, éducationnelle et civilisationnelle ?

 

Boris CYRULNIK – Neuropsychiatre et auteur

Géraldine SCHWARZ – Journaliste, auteure et réalisatrice de documentaire franco-allemande

Camille MAINDON – Jeune ambassadrice de la Mémoire

Animé par Denis LAFAY, Directeur du pôle Idées – Société La Tribune

Il est l’avocat, célèbre, de Charlie Hebdo, et l’indéfectible défenseur de la liberté d’expression et de la laïcité. Lesquelles font l’objet de menaces permanentes, d’attaques sourdes ou spectaculaires, alors qu’elles sont (la première) le ressort de notre émancipation, de notre autonomisation, de notre accomplissement, (la seconde) la garantie de faire société – c’est-à-dire de considérer et d’être considéré dans la singularité sans que celle-ci déstabilise notre socle commun. Mort, religion, mélancolie, parole, pouvoir, utilité, combat, paix, courage, droits de l’homme, provocation, sensibilité, justice… la liste est longue des items que l’avocat (et auteur éclairant) investigue dans ses plaidoiries (et ses essais) et qui déchiffrent les réalités, heureuses ou maltraitées, de notre époque. Il nous invite à une balade… en toute liberté.

 

Richard MALKA – Avocat

Animé par Denis LAFAY, Directeur du pôle Idées à La Tribune

Les nouvelles technologies, intelligence artificielle en tête, posent un défi inédit au respect et à la préservation du réel. Ce réel, elles ont le pouvoir de le déformer, de le manipuler, de le dissimuler. Elles peuvent aussi composer de toutes pièces un avatar de réalité, ou plus précisément imposer comme réel dans les radars informationnels voire dans le débat public, une pure invention. A ce titre elles participent à une “époque technique” qui multiplie les alternatives ou les subterfuges au réel (cf. la popularité des écrans, des jeux vidéos, des rapports virtuels, des réseaux sociaux) et à une “époque politique et démocratique” que la post-vérité a copieusement infiltrée sans véritable résistance. En ligne de mire, c’est la faculté de nous construire individuellement et collectivement qui est en péril. Pourquoi aspire-t-« on » à contester le réel ? De quels maux cette prolifération est-elle le symptôme ? Sur quels mécanismes s’appuie-t-elle ? Quels dangers annonce-t-elle ? Tous les groupes sociaux sont-ils concernés ? Fiction et réalité s’opposent-elles radicalement ou plutôt se nourrissent-elles mutuellement ? Les artistes, en premier lieu les écrivains, créent-ils un réel ? Et alors, comment ? Etc.

 

Gérald BRONNER – sociologue
Xavier LE CLERC – Romancier

Animé par Denis LAFAY, Directeur du pôle Idées à La Tribune

Les Français à aimer les Etats-Unis sont nombreux. La majesté de ses paysages, sa culture singulière, l’énergie qui s’y déploie, le foisonnement entrepreneurial, la démesure plurielle fascinent – autant qu’elles peuvent irriter. Combien d’entre eux y ont effectué des échanges linguistiques, y ont étudié, y ont séjourné comme touristes ou y ont travaillé ? Mais patatras, Donald Trump est passé par là. L’industrie domestique du tourisme prévoit en 2025 une chute de 22,5 % de visiteurs étrangers en référence au pic de 2019, et un recul de 12,5 milliards de dollars de recettes par rapport à 2024 (169 contre 181 milliards de dollars). Après l’American Dream, l’American Nightmare ? Le tsunami politique, économique, idéologique, commercial, sociétal, géopolitique déclenché le jour-même de l’investiture fait son œuvre. Près d’un an après son triomphe, quelle Amérique (ou plutôt quelles Amériques) le 47e Président façonne-t-il ? Quelle Amérique pour quelle planète ? pour quelle Europe et quelle France ? pour quelle époque et quelle civilisation ? L’Amérique peut-elle devenir un repoussoir, voire notre nouvel ennemi ?

Amy GREENE – spécialiste de la politique américaine

Animé par Denis LAFAY, Directeur du pôle Idées à La Tribune

Denis LAFAY – Directeur du Pôle Idées – Société de La Tribune

Intervenants en cours de confirmation 

Il est un pilier d’Une époque formidable, un participant régulier de ses débats (sur la croyance, les nouvelles technologies le progrès, la nuance, etc.). Cette fois, dans un format « face-à-face » puisant dans un nuage de mots projetés sur l’écran, le physicien et philosophe des sciences s’exprime « aussi » sur lui : ses passions, ses tourments, ses colères, ses espérances, ses combats, choisis parce qu’ils sont une lecture non seulement de son monde mais aussi du monde – le mantra même d’UEF. Invité « permanent » de la journée, il interviendra en conclusion de chaque autre débat.

 

Etienne KLEIN – professeur à l’Ecole centrale de Paris, directeur de recherches au CEA, producteur de l’émission “La conversation scientifique” sur France Culture
Animé par Denis LAFAY, directeur du Pôle Idées – Société de La Tribune

« Atteindre l’inaccessible étoile », interprétait Jacques Brel dans la bien-nommée chanson La Quête. L’icône belge ne faisait bien sûr pas référence à la Justice ; toutefois des paroles au titre celle-ci pourrait bien en être l’objet. Un objet attaqué sur plusieurs fronts mais que la solide robustesse, institutionnelle et séculaire, semble protéger. Pour longtemps ? Rien n’est moins sûr. Car chercher à être juste, ciment de la Justice, semble bien peu évident face au déferlement des nouveaux comportements qui brutalisent l’époque – dans l’agora civile comme dans le débat public ou l’arène politique. Ainsi l’« indéfendable » ne mériterait pas de « bons » avocats, l’idéologie devrait gangréner le militantisme (et l’émotion la raison), la victimisation devrait être sans limite, la présomption d’innocence ne devrait plus être sanctuarisée. Dans ces conditions, comment assurer aux accusés et aux victimes d’obtenir un verdict juste, et donc à la société d’avoir confiance en sa Justice et en l’état de droit ?

Deux avocates d’exception en débattront. L’une s’est fait connaître dans des dossiers impliquant des personnalités médiatiques (Frédéric Beigbeder, Philippe Caubère, Julien Bayou, etc.), des affaires ultrasensibles (attentat de Karachi, morts de Robert Boulin et de Sophie Toscan du Plantier, délits du cimentier Lafarge en Syrie, etc.), et des causes hautement symboliques (comme le rapatriement en France d’enfants retenus dans des camps syriens). L’autre s’est retrouvée propulsée devant les caméras du monde entier à l’automne 2024, lorsqu’elle est apparue à la cour d’assises d’Avignon en défense de Dominique Pelicot dans l’affaire Mazan. Un dialogue inédit, la promesse d’un jaillissement intellectuel et éthique.

 

Marie DOSE – Avocate

Béatrice ZAVARRO – Avocate

Animé par Denis LAFAY, directeur du Pôle Idées – Société de La Tribune

A première vue, la question semble étrange. Car qui n’a pas un avis – souvent péremptoire ? Or pourtant… y répond-on facilement ? Il suffit de s’y essayer pour s’avouer fébrile, décontenancé, voire démuni. Une nébuleuse de plus en plus difficile à déchiffrer, au fur et à mesure que l’objet économique, social, sociétal et même démocratique de l’entreprise est percuté par de sensibles particularismes de l’époque dite « moderne » – instantanéité, virtualité, dématérialisation, délocalisation, mercantilisme, financiarisation, politisation, illisibilité de l’avenir, individualisme, etc. Des mises à l’épreuves qui entravent sa “raison d‘être” et sa “raison de faire” mais qui, paradoxalement, peuvent aussi les stimuler. Car s’il existe une rare institution en laquelle les citoyens maintiennent un haut niveau de confiance, c’est l’entreprise. Mais pour combien de temps encore ? Et à quelles conditions ?

Passionnant débat auquel s’emploieront la PDG du groupe de médias radios le plus puissant de France, un ex-syndicaliste en quête permanente de compromis, et un journaliste dont le dernier essai questionne le sens de l’entreprise et la responsabilité des patrons français.

 

Laurent BERGER – Directeur de l’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité de Crédit Mutuel Alliance, ex-secrétaire général de la CFDT

Sibyle VEIL – PDG de Radio France

Denis LAFAY – Directeur du Pôle Idées – Société de La Tribune, auteur de “Patrons, la tentation Trump”

Animé par Lucie ROBEQUAIN, Directrice des rédactions de La Tribune

On pense (presque) tout connaître des enjeux et des mécanismes de l’énergie, car elle est partout et à chaque instant dans notre quotidien. La réalité est tout autre. De Lyon à ses antipodes sur le globe en passant par l’Europe, l’énergie est devenue un sujet central de souveraineté, de démocratie, de prospérité industrielle, d’innovations technologiques, de rivalités géopolitiques… qui parfois nous dépasse et pourtant nous concerne totalement. Surtout à la lumière du spectre climatique et environnemental qui dicte aux Etats, aux collectivités locales et territoriales, mais aussi aux entreprises des arbitrages parfois courageux, douloureux, incompris voire inégalitaires – ou jugées liberticides. Aujourd’hui et demain, perspectives, rapports de force, périls, opportunités : comment, face à l’immensité du chantier, devenir soi-même un acteur instruit et responsable ?

 

Patrice GEOFFRON – Economiste, directeur du Centre de Géopolitique de l’Energie et des Matières Premières (CGEMP), Université Paris Dauphine-PSL

Sylvain WASERMAN – Président de l’ADEME

Animé par Lucie ROBEQUAIN, Directrice des rédactions de La Tribune

L’histoire de l’Eglise et celle de la franc-maçonnerie serpentent dans une relation tour à tour complice et éruptive, respectueuse et violente. Les valeurs que portent les chrétiens et les francs-maçons peuvent résulter d’origines distinctes voire antithétiques – par exemple la transcendance vs l’immanence –, les combats culturels et sociétaux qu’ils mènent peuvent s’opposer frontalement, les rôles ou les missions que chaque camp confère à l’Homme peuvent être distants, il n’en demeure pas moins aussi qu’ils partagent. Ils partagent nombre d’enjeux à défaut d’emprunter les mêmes voies pour les accomplir. Qu’est-ce qui les réunit et les divise ? Par exemple, lorsque sont approchés l’exercice de la responsabilité, l’intégrité, l’indépendance, la foi, la vérité, l’altérité, la fraternité, et des sujets politiques et de société (laïcité, fin de vie, management, dialogue social, etc.) ? Le Grand Maître du Grand Orient de France et le président du directoire de Bayard Presse relèvent le défi du dialogue qui respecte et qui éclaire, là où l’inculture et le dogmatisme obscurantistes promettent la joute qui disqualifie.

 

Nicolas PENIN – Grand maître du Grand Orient de France (GODF)

François MORINIERE – Président de Bayard Presse

Animé par Denis LAFAY, directeur du Pôle Idées – Société de La Tribune

Le confiner à un promoteur de la pensée technophobe serait réducteur et inapproprié ; le présenter lanceur d’alerte des ruptures anthropologiques et des dégâts civilisationnels que soulève la prise de pouvoir scientiste est bien plus juste. Depuis une quinzaine d’années, le philosophe Eric Sadin tente de prévenir, d’informer, de mobiliser et de responsabiliser face au déferlement des nouvelles technologies qui envahissent notre quotidien personnel et professionnel, bouleversent le travail, l’emploi et l’économie, conditionnent nos relations amoureuses, familiales et sociales, colonisent nos réflexions, nos émotions, notre créativité, et bien davantage séquestrent qu’étendent nos libertés. Le 10 février dernier, lorsque la France réunissait à Paris l’élite planétaire de l’intelligence artificielle, il organisait un contre-sommet retentissant pour lui opposer une prise de conscience radicale. Le titre de son prochain livre dit tout de la teneur de son intervention qui, à son image, s’annonce explosive : Le Désert de nous-mêmes. Le tournant intellectuel et créatif de l’intelligence artificielle. Ou comment l’IA générative façonne « un moment d’une extrême gravité, voyant l’automatisation, à terme intégrale, du cours du monde ne cesser de s’étendre. Or, il ne s’agit nullement d’un projet de société démocratiquement décidé, mais du résultat des vues d’ingénieurs et de l’ambition sans limites de l’empire de la tech. Il est l’heure de défendre sans concession l’exercice des facultés qui nous définissent. Faute de quoi, nous appartiendrons bientôt à une humanité absente à elle-même ».

 

Eric SADIN – Ecrivain et philosophe

Animé par Denis LAFAY, directeur du Pôle Idées – Société de La Tribune

Bien malin celui qui, à l’heure d’écrire ces lignes, peut prédire l’état de la France en octobre prochain. L’état de la France convoquant en premier lieu sa situation gouvernementale et parlementaire, et la santé de sa démocratie. Titre, présentation et composition du plateau sont donc appelés à évoluer et à s’adapter à l’actualité de la rentrée, possiblement promise à une nouvelle censure du gouvernement et à la deuxième dissolution en quinze mois de l’Assemblée nationale.

 

Magali LAFOURCADE – Magistrate / Secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) / Autrice

Vincent MARTIGNY – Professeur de science politique / Membre du comité de rédaction du journal Le 1

Il a été le chef d’état-major des armées (2017 – 2021), il est aujourd’hui Grand Chancelier de la Légion d’Honneur. Il est aussi l’auteur d’un récit saisissant d’humilité et d’humanité, de clairvoyance et d’engagement : Entre guerres (Gallimard, 2024), dans lequel le doute, la peur, l’incompréhension, mais aussi la fraternité et le sens de l’action et du service escortent son itinéraire. Lequel l’a conduit sur plusieurs terrains : celui de la guerre (au Rwanda, à Sarajevo et en Irak), celui du management (aux commandes d’une « entreprise » de 265 000 salariés), celui de la politique au sommet de l’Etat. Cette introspection questionne l’éthique de la guerre, l’éthique du soldat, l’éthique du dirigeant (aussi les « responsabilités » de l’industrie de l’armement), qui prennent une dimension inédite au moment où, de Gaza à Zaporijjia en passant par l’Iran, le Cachemire, la Corée du nord – mais aussi de l’incandescente Amérique de Trump à l’Europe divisée, de l’OTAN fragilisée aux prétentions dans l’espace –, la géographie des conflits, la course à l’armement, la cause militaire, les enjeux économiques sont en ébullition. De lui-même à l’état du monde, le général d’armée François Lecointre promet un dialogue lumineux.

 

Général François LECOINTRE – Ancien chef d’état-major des armées, Grand Chancelier de la Légion d’Honneur

Animé par Denis LAFAY, directeur du Pôle Idées – Société de La Tribune

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Infos pratiques

⚠️ Attention les 2 journées ne se déroulent pas au même endroit

 

Dimanche : Opéra de Lyon, 1 Pl. de la Comédie, 69001 Lyon
Lundi : Aux Célestins, Théâtre de Lyon, 4 rue Charles Dullin, 69002 Lyon

 

Pour toutes questions complémentaires, n’hésitez pas à nous contacter à evenements@latribune.fr

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